La vulnérabilité du pays aux aléas naturels est très élevée : éruptions volcaniques, tempêtes, crues subites, glissements rocheux et glissements de terrains, tsunami… Cette vulnérabilité comporte un potentiel élevé de destruction des infrastructures stratégiques, des voies de transport internes et inter îles, des moyens de subsistance anéantissant ainsi des années d’efforts et d’investissements ; mais aussi un risque élevé des vies humaines.
Les effets des inondations de 2012 ont renforcé notre conviction de l’exigence de changer d’approche et passer d’une approche réactive à une approche proactive avec la mise en place d’outils opérationnels à même de contenir voire réduire la vulnérabilité du pays.
Pour se préparer à ce genre de catastrophe, nous nous engageons à :
• Augmenter fortement les ressources humaines et financières de la Direction Générale de la Société Civile (mieux former les agents, augmenter son budget),
• Veiller à la restauration du couvert forestier par des grandes campagnes continues de reboisement,
• Le développement et la préservation d’aires protégées terrestres sur les massifs de Karthala et de Ntringui,
• Préserver l’aire marine de la presque île de Bimbini ainsi que l’élargissement du Parc Marin de Mohéli aux bassins versants.